Once upon a time....
Avant Damage, Gaël était Los Angeles, une ville où il est né, et où il a grandit dans un milieu aisé dû a la richesse de sa famille. Il a un grand frère aîné de trois ans de plus que lui, et ses parents. Malheureusement, à 5 ans son père décède dans un accident de voiture. Proche de sa mère, et assez de son frère, il n'a pas eu une enfance ni une adolescence trop difficile. Au contraire.
Niveau études et professionnelle, il s'en est sorti. Toujours dans les premiers, il était ingénieur son. Après, son comportement c'est autre chose. Gaël était ce que l'on peut qualifier de connard. Il jouait avec le coeur des filles, et défier toutes les limites.
Sauf qu'un jour, il travaille sur un concert et la... Le drame.
Gaël se retrouve a Damage avec comme compagnon, son amnésie. Un gros trou noir qui était entrain de le rendre dingue.
Pour se reconstruire, il commence l'école de police où il brille une fois de plus. Maintenant il est officiellement policier et c'est un métier a risque qui le passionne.
Agé de bientôt 25 ans, il tente jour après jour de comprendre ce qu'il s'est passé, qui il est mais surtout qu'a t-il fait pendant toutes ces années.
De temps en temps, il lui vient des images dans sa tête, mais malheureusement il n'arrive pas toujours a différencier le vrai de ses rêves. Bon, en parallèle a ça, il a la certitude de certaines choses. Il sait qui sont ses parents, son identité, sa richesse, le fait que son père soit mort... Mais il ignore encore qu'il a un grand frère. En plus, malgré le fait qu'il sache qui l'a mit au monde, il ne prend pas de nouvelles. Il s'est coupé du monde, ou alors c'est le monde qui l'a coupé de tout.
Dans un des flashs, il se voyait jouer de la guitare, parfaitement bien en plus. Donc, il avait acheté une guitare pour voir, et la, impossible d'aligner des accords. C'est une chose qui le rend dingue car pour une fois il était sur que sa vision était une chose réelle de son passé.
Il a l'impression que son cerveau lui envoie des images, des sons mais au final, que tout ceci n'est qu'une invention. Et bien qu'il puisse faire penser que tout ça ne le travail pas, quand il est seul, il fait surchauffer son esprit pour trouver la réponse a la question ultime :: "
Que m'est - il arrivé?"
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Texte écrit par Gaël. Le sujet :: lui même. "Je pense tout d’abord que toute vie, pour avoir du sens, doit avoir un objectif clair et raisonnable. Aussi, on me dit ambitieux. Toutefois, je pense que ce terme ne me résume pas vraiment car c’est avant tout pour moi que je travaille et si la reconnaissance du public ou de la société suit, et bien tant mieux. Je pars en effet du principe que tant qu’à faire quelque chose, il faut le faire du mieux que l’on peut, même si cela prend du temps. Le temps n’a pas d’importance. Seul le résultat compte.
D’ailleurs, je ne suis pas du genre à me vanter et vous ne m’entendrez pas dire que je vise telle ou telle situation. Je garde cela pour moi, les autres s’en rendront bien compte quand j’y serais arrivé. Il est plus facile de progresser si le regard des autres n’ajoute pas à la difficulté et puis, comme on dit, mieux vaut tenir que courir : je suis quelqu’un de prudent qui ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
On me dit parfois conservateur. Je ne sais pas trop ce que cela veut dire : il faut bien s’appuyer sur des bases solides, non ? Bah, de toutes façons, chacun devrait uniquement se mêler de ses affaires et le monde se porterait bien mieux.
Parmi les qualités qu’on reconnaît en général chez moi, vient en premier lieu la fidélité. Fidélité dans mes sentiments, dans mes engagements, dans mes objectifs. Je suis un être de constance et je sais tenir les promesses que je fais même si je promets rarement (ce qui est encore le meilleur moyen de ne point décevoir).
J’ai bien conscience que le revers de la médaille de ma persévérance peut aussi être la tristesse car on a parfois beau faire son maximum, certain buts semblent éternellement se refuser à nous et je vis mal l’échec, peut-être tout simplement parce que ce sentiment d’échec est proportionnel à l’énergie déployée et au temps gaspillé dans ce qui apparaît par la suite une chimère.
En amour, c’est tout ou rien. Je suis possessif et jaloux. Je sais aussi être sensuel et indispensable. Je veux être tout pour l’autre et que l’autre soit mienne. Le sexe est aussi une sorte de pouvoir fascinant, surtout quand on le sublime. Je me méfie de la passion et je préfère les partenaires honnêtes, calmes, qui affichent immédiatement leurs défauts.
En contrepartie de ce qu’on appellera austérité affective, je suis particulièrement loyal envers ceux que j’aime et je suis prêt à me sacrifier pour que les autres s’épanouissent s’il le faut. Toutefois, je dois bien reconnaître que faire passer mes objectifs personnels après ceux des autres me laisse un arrière goût amer dans la bouche. Mais je le ferais tout de même car j’ai le sens du devoir et de la responsabilité.
Socialement, j’aime assez ma solitude, ou, à défaut, ma tranquillité. Je n’accorde guère facilement ma confiance et, à mon avis, en amitié comme en amour, seul le temps et la constance prouvent quelque chose. Je n’oublie d’ailleurs jamais le mal qu’on m’a fait (ni d’ailleurs le reste grâce à mon excellente mémoire) et bien que je sois d’une nature scrupuleuse qui me fait « passer l’éponge », ce n’est pas pour autant que je pardonne.
Au niveau philosophique, certains me voient comme un cynique, d’autres comme un sceptique. Je me considère quant à moi comme un réaliste et tout ce qui peut apparaître comme un peu trop facile ou séduisant, je m’en méfie a priori car quiconque a un peu de jugeote sait que rien n’est facile ou complètement acquis !
Au niveau professionnel, je suis pratique, bien organisé, bosseur. Je sais diriger et travailler sur le long terme.
Et je ne vois rien de plus à ajouter. "